10/04/2010 La dernière épreuve (Partie 2)
Je parle d’authenticité puisqu’architecturalement, il s’agit de bâtiments traditionnels. Ce quartier est touristique, mais atypique : il n’est pas question de touristes occidentaux. La ville de Chongqing ne faisant pas partie des destinations principales touristiques en Chine (Pékin, Shanghai, Hongkong), les touristes sont donc des Chinois. Vous cherchez quelqu’un qui parle anglais ? Cherchez… C’est ça, l’authenticité ! Tellement plus intéressant, plus vrai, que des lieux touristiques tout propres, tout lices, remplis d’occidentaux.
Première conséquence de cette authenticité : les occidentaux que nous sommes ont l’air au moins aussi intéressants que les lieux pour les Chinois sur place. On n’a pas eu à attendre longtemps avant d’être pris en photo. De même, les regards en notre direction sont particulièrement nombreux. Et encore une fois, nous avons trouvé une parade : nous avons décidé de prendre en photo les personnes qui nous prenaient en photo ! Amusant.
Passons à la description de ce quartier, à présent. Il s’agit de ce qu’on appellerait en France une rue marchande. Les petits magasins se succèdent les uns aux autres, chacun vendant des choses différentes : nourriture, décorations, objets traditionnels, etc. C’est comme ça que nous avons pu entrer en possession de magnifiques barbes-à-papas multicolores, et en forme de fleurs, s’il-vous-plait.
Le plus inattendu était à venir, puisqu’un peu plus loin dans la rue principale, nous avons aperçu un magasin de nourriture… indienne ! Évidemment, en y réfléchissant, Chongqing n’est pas si loin que ça de l’Inde (pas loin de 1000km tout de même). Je suis désolé de ne pas avoir de photos de ce petit restaurant. C’en aurait mérité !
Par la suite, un nouveau dîner au restaurant nous a permis de constater que Coco le petit singe avait encore et toujours la cote auprès des Chinois. Nos hôtes lors de ce dîner ont apprécié, et vu comme c’est parti, il y a peu de chance que ce soient les derniers à bénéficier de cette chanson. Il va d’ailleurs falloir envisager de faire un spectacle : en faisant payer l’entrée, on devrait pouvoir se financer en intégralité notre voyage !
Avant de rentrer à l’hôtel, nous sommes passés par la case « massage ». Les massages chinois, c’est une légende ou pas ? Euh… non. Et je peux dire qu’on en a souffert : à mi-chemin entre la souffrance (le massage sous les pieds, c’est atroce, promis) et la crise de fou rire (en partie due à la souffrance, en partie due à la communication orale impossible avec nos masseurs Chinois… qui ne parlaient pas anglais), il a fallu tenir le coup. Heureusement que l’on était 3 par salle : on pouvait s’encourager !